https://www.youtube.com/watch?v=LQZRvAQL5Ys
François Gabart, c’est un navigateur virtuose.
Quand on le voit, fringuant, souriant,
Quand on l’entend, toujours enthousiaste et déterminé,
on peut penser que ses records ont été glanés facilement,
que ses victoires étaient évidentes.
Bien sur que non.
Battre un record, c’est une préparation immense, une concentration de tous les instants, une abnégation permanente, et des années de travail acharné.
Cette discipline en plus, est tellement singulière. Faire face à la peur, à la solitude, à la démesure de ces aventures qui mettent en balance un bateau d’un coté, et la terre entière de l’autre.
Parfois je me demande si la meilleure façon de saisir son aisance et son génie, c’est de voir la gueule de ses concurrents, qui pourtant sont tous arrivés après lui.
J’ai tendance à croire que son entrain, son enthousiasme, c’est une politesse de l’âme, Une façon de dire que quoiqu’il endure, il ne sera jamais à plaindre.
En ce moment il traverse le globe en solitaire, et il a deux jours d’avance sur le record du monde.
En chemin il raconte dans “le monde” son périple, et il dit qu’il écoute mon album.
j’étais tellement flatté qu’un instant je me suis senti moi aussi aventurier navigateur baroudeur solitaire, alors que j’ai la nausée sur un bateau mouche.
Pour le remercier, et aussi pour lui donner du courage, avec Guillaume Poncelet on a réfléchi à des chansons qui nous évoquaient un tour du monde à la voile en solitaire, et on a fait un medley piano voix.
Les titres élus sont les suivants;
– l’amour en solitaire (Juliette Armanet)
– Lonely boy (The Black Keys)
– la mer (Charles Trenet)
– Three little birds (Bob Marley)
Merci à Manuel Herrero et Benjamin Montel qui ont rendu tout cela possible.
Ben